Qu’est-ce que c’est encore que ces serpents à sornettes ?

Publié le par Gwen

Apitoyée par mes problèmes de souris, ma maman m’a envoyé la photo d’un chat qui se prend pour Diogène. D’où cet intérêt subit pour les chats poètes… et les serpents (pour avoir de l'aide, cliquez ici).
 
Un jeune chat se targuait d’être versé dans les arts.
Il avait lu Rimbaud et Gérard de N’orvet,
Lautréamont, Breton et sa fameuse Na(d)ja.
De ces poètes noctambules il trouvait cool l’œuvre.
 
Il aime sortir le soir dans les bars du piton*,
Un peu pour qu’on le voie, accro mais pas qu’aux bras
De minettes dont on dit « celles que nous draguons »,
Dont celle qu’on app’lait Lilith, la femme au serpent.
 
Mais son père, refusant d’avoir un fils qui boit,
S’oppose et le griffe à la tête comme au dos,
En exigeant l’argent de poche, que l’avare rend.
 
Ah ! ce fichu chignon ces deux chats se crêpent-ils !
Le jeune fat s’insurgea : « Mais j’ai sept vies, père,
Laisse-moi mener celle-ci sans accroc, ô dis-le ! »
 
*Surnom de Sancerre, NDLR (c’est l’audience outre-Rhin et outre-Manche de ce blog qui m’oblige à cette précision que moi-même j’eusse appréciée naguère, ignorante que je suis, pouah !)

Publié dans Bestiaire de Chevaize

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C
Autre légende...Oh! Les beaux jours...
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G
C'est une légende pour la photo ? Parce que sinon je ne vois pas de serpent caché...
P
C'est loin d'être reposant ce blog ,mais ça m'a rappellé les cinq sous de Lavarede,ça ne nous rejeunit pas!
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G
Ben parlez pour vous !
M
Non mais non mais, les cousin-cousine de France ! En fait de crêpage de chignon, on n'a rarement vu mieux ! (S'agirait-il de petites guerres de clochers ???)Et pas un mot sur ce beau minou au fin fond de sa poubelle !Étant moi-même grande amoureuse des chats (hélas, mon vieux matou nous a quitté cet été et j'en porte encore le deuil), ce petit poème "classieux" m'a grandement réjouie - et encore une fois, je suis pleine d'admiration pour cette faculté d'écrire de la poésie genre "temps jadis" à notre époque qui passe son temps à se demander que faire après le post-modernisme....bonne semaine !
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B
Mouais, on les voit les petits malins et autres birettes qui font la danse de la pluie tous les soirs dans les prés de  Chevaize, en espérant le déluge et une crue maousse qui mousse... tout ça pour pas aller bosser!
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G
Tirer au flanc (de colline ou de coteau, c'est selon) c'est pas le genre de la maison ! Mon véhicule est également amphibie.
B
Puisque vous le prenez sur ce ton: ce n'est pas le bonnet qui compte, c'est le téton: la tour des fiefs culmine aussi à 366 mètres, c'est un fait.
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G
Pfff... c'est pas là qu'on viendra se jucher en cas de crue cent-mille-millénale et alors on rigolera bien à Chevaize en voyant arriver l'arche de Noé (et nous ferons également grimper les tarifs d'hébergement). C'est la victoire des petits malins face aux gros bonnets !