Quest-ce que cest encore que ces serpents à sornettes ?
Apitoyée par mes problèmes de souris, ma maman m’a envoyé la photo d’un chat qui se prend pour Diogène. D’où cet intérêt subit pour les chats poètes… et les serpents (pour avoir de l'aide, cliquez ici).
Un jeune chat se targuait d’être versé dans les arts.
Il avait lu Rimbaud et Gérard de N’orvet,
Lautréamont, Breton et sa fameuse Na(d)ja.
De ces poètes noctambules il trouvait cool l’œuvre.
Il aime sortir le soir dans les bars du piton*,
Un peu pour qu’on le voie, accro mais pas qu’aux bras
De minettes dont on dit « celles que nous draguons »,
Dont celle qu’on app’lait Lilith, la femme au serpent.
Mais son père, refusant d’avoir un fils qui boit,
S’oppose et le griffe à la tête comme au dos,
En exigeant l’argent de poche, que l’avare rend.
Ah ! ce fichu chignon ces deux chats se crêpent-ils !
Le jeune fat s’insurgea : « Mais j’ai sept vies, père,
Laisse-moi mener celle-ci sans accroc, ô dis-le ! »
*Surnom de Sancerre, NDLR (c’est l’audience outre-Rhin et outre-Manche de ce blog qui m’oblige à cette précision que moi-même j’eusse appréciée naguère, ignorante que je suis, pouah !)