Une artiste peintre qui sera appelée araignée
L’araignée ne disait mot, rogue,
Car le vent, qui tôt venait,
Acharné à détruire sa toile, fut si
Fort un matin sur d’âpres monts
Qu’elle décida de partir hors val.
Elle alla s’établir près d’un noir lac,
Lieu sombre où les âmes des noyés
Brûlent encore dans des follets feux.
C’est une terre sainte, j’aime,
Se dit-elle, c’est si vrai.
Hélas, c’était une fausse nouvelle,
Le vent souffla encore. Quoi ?
Une toile détruite, une autre mort-née,
On m’attaque jusque dans ma chair
Mais je ne suis pas un tendron.
On m’empêche d’attraper ces mouches amassées
Mais ce n’est pas un quelconque ressaut,
Qui m’arrêtera. Ce vil jeu, non,
N’aura pas ma peau sans beau jeu.
Il n’est vraiment pas un saint ce Eole.
Mais le vent toujours s’invite
Si bien qu’à la fin on s’en sert
Pour s’envoler et d’en haut on y voit le pré (bof, facile)
L’araignée s’envola sur un nuage où désormais elle vit. Non,
Elle ne renonça pas à ses toiles et même en fit cinq après.
Pour ceux qui n’ont jamais mis les pieds Parassy… euh, par ici, je présente mes excuses pour cette absconse lecture qui ne rime à rien et se termine en vingt-cinq fausses communes… Enfin, j’espère que ça fera mouche.