Une artiste peintre qui sera appelée araignée

Publié le par G., photo F.

L’araignée ne disait mot, rogue,
Car le vent, qui tôt venait,
Acharné à détruire sa toile, fut si
Fort un matin sur d’âpres monts
Qu’elle décida de partir hors val.
 
Elle alla s’établir près d’un noir lac,
Lieu sombre où les âmes des noyés
Brûlent encore dans des follets feux.
C’est une terre sainte, j’aime,
Se dit-elle, c’est si vrai.
 
Hélas, c’était une fausse nouvelle,
Le vent souffla encore. Quoi ?
Une toile détruite, une autre mort-née,
On m’attaque jusque dans ma chair
Mais je ne suis pas un tendron.
 
On m’empêche d’attraper ces mouches amassées
Mais ce n’est pas un quelconque ressaut,
Qui m’arrêtera. Ce vil jeu, non,
N’aura pas ma peau sans beau jeu.
Il n’est vraiment pas un saint ce Eole.
 
Mais le vent toujours s’invite
Si bien qu’à la fin on s’en sert
Pour s’envoler et d’en haut on y voit le pré (bof, facile)
L’araignée s’envola sur un nuage où désormais elle vit. Non,
Elle ne renonça pas à ses toiles et même en fit cinq après.
 
Pour ceux qui n’ont jamais mis les pieds Parassy… euh, par ici, je présente mes excuses pour cette absconse lecture qui ne rime à rien et se termine en vingt-cinq fausses communes… Enfin, j’espère que ça fera mouche.
 

Publié dans Bestiaire de Chevaize

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E
Bien trouvé! mais vous allez me faire chauffer les neurones, à ce rythme-là!
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N
ça y est, je l'ai ! c'était le santrangeois qui manquait dans ce panorama fusionnel
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N
heu, j'ai pas trouvé le Frégeai, là-dedans ? il serait subliminal ?
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U
Mince j'en ai oublié un...<br /> Le syndicat de l’hérétique<br /> <br />  <br /> <br /> Dans ce canton ci  l’intercommunalité était à la peine. Alors qu’ailleurs elle n’effraie généralement pas tant. Après maints conciliabules totalement vains, Aux édiles, le peuple s’adressait désormais   Impatient de s’unir. L’atmosphère se chargeait d’électricité. La mariée était peut-être trop belle pour ce temps cruel. Où l’on voit même des couvertures de Vogue huées. Pourtant ce canton n’était point trop chétif. De justes proportions,  il ne comprenait pas sept nains. De ses avantages bien conscient, il ne voulait pas d’un parti sans fortune. Le peuple s’exaspérait : Que faut-il donc faire pour que vous ne naviguiez plus à vue ? Cette directe interpellation, pour le syndicat des maires, tenait de l’hérésie. Il fit bloc laissant croire que ce désir d’union était animé. Par les frustrations de l’amer villageois se rêvant citadin. Les sept hommes du SIVOM caressèrent  alors un très noir dessein. Ils adhérèrent en bloc à l’agglomération de Melun Sénart. Faisant de gais ligériens de tristes banlieusards. <br />  
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G
C'est excellent. Pendant qu'il y en a qui bullent tôt, certains, oublieux de l'amère vile querelle de la veille, et alors qu'il fait si frais, j'ai à le reconnaître, ont trop cherché des vers et les ont trouvés. C'est très noir sans l'être trop, et... les deux derniers m'emmerdent.
U
Le syndicat de l’hérétique<br /> <br />  <br /> Dans ce canton ci  l’intercommunalité était à la peine. Alors qu’ailleurs elle n’effraie généralement pas tant. Après maints conciliabules totalement vains;  aux édiles, le peuple  du canton s’adressait désormais vertement . Impatient de s’unir. L’atmosphère se chargeait d’électricité.La mariée était peut-être trop belle pour ce temps cruel. Où l’on voit même des couvertures de Vogue huées.-Que faut-il donc faire pour que vous ne naviguiez plus à vue ? Cette interpellation, pour le syndicat des maires, tenait de l’hérésie. Il fit bloc,  laissant croire que ce désir d’union était animé  Par les frustrations de l’amer villageois se rêvant citadin. Les sept hommes du SIVOM caressèrent  alors un très noir dessein. Pour décourager cette démocratie trop directe. Ils adhérèrent en bloc à l’agglomération de Melun Sénart. Faisant des gais ligériens de tristes banlieusards. <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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